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Yin et yang


Dans la philosophie chinoise, le yin et le yang sont deux catégories complémentaires, qu'on peut retrouver dans l'ensemble des aspects
de la vie et de l'univers.
 
Dans la philosophie chinoise, le yin (traditionnel : ?, simplifié : ?
; pinyin : y?n) et le yang (traditionnel : ?, simplifié : ?, pinyin : yáng)
sont deux catégories complémentaires, qu'on peut retrouver dans
l'ensemble des aspects de la vie et de l'univers. Cette notion de
complémentarité est propre à la pensée orientale qui pense plus
volontiers la dualité sous forme de complémentarité.
Le symbole du Yin et du Yang, le taijitu
(fréquemment entouré de 12 hexagrammes)
est bien connu dans le monde occidental depuis
la fin du XXe siècle. L'yin représente entre autres,
le noir (ou fréquemment le bleu), le feminin, la lune,
le sombre, le froid, le négatif, etc..., quant au yang,
il représente entre autres le blanc (ou fréquemment le rouge),
le masculin, le soleil, la clarté, la chaleur, le positif, etc...
Cette dualité est aussi associée à de nombreuses autres oppositions complémentaires.
Ils sont aussi fréquemment chez les taoistes, à l'instar du drapeau
de Corée du Sud, représentés en bleu et rouge, et en noir & blanc
sur le papier ou sur d'autre support ne donnant
la possibilité pas la couleur.












Yin et yang
Dans la philosophie chinoise, le yin et le yang sont deux catégories complémentaires, qu'on peut retrouver dans l'ensemble des aspects
de la vie et de l'univers.
 
Catégories :
Religion en Chine - Philosophie chinoise - Symbole religieux
- Culture chinoise - Culture taoïste - Taoïsme - Courant philosophique
 
 
 
 
 
Page(s) en rapport avec ce sujet :
 
  • Dans la pensée taoïste, l'opposition entre yin et yang est une manifestation... Un autre récit compare l'Univers à un œuf
  • géant posé à la verticale : la... (source : gaiamythologia.free)
  • Le rapport entre les deux pôles yin et yang peut être comparé
  • avec le rapport de deux partenaires d'un couple heureux.
  • Chacun d'entre eux a son propre point... (source : books.google)
Dans toute l'Asie, le Yin et Yang est la représentation.....
Comparé au chiitaké et au Reichi c'est le champignon
le plus concentré en ... (source : biomarkus







Dans la philosophie chinoise, le yin (traditionnel : ?,
simplifié : ? ; pinyin : y?n) et le yang (traditionnel : ?,
simplifié : ?, pinyin : yáng) sont deux catégories complémentaires,
qu'on peut retrouver dans l'ensemble des aspects
de la vie et de l'univers. Cette notion de complémentarité
est propre à la pensée orientale qui pense plus volontiers
la dualité sous forme de complémentarité.
Le symbole du Yin et du Yang, le taijitu
(fréquemment entouré de 12 hexagrammes) est bien connu
dans le monde occidental depuis la fin du XXe siècle.
L'yin représente entre autres, le noir (ou fréquemment le bleu),
le feminin, la lune, le sombre, le froid, le négatif, etc...,
quant au yang, il représente entre autres le blanc
(ou fréquemment le rouge), le masculin, le soleil, la clarté,
la chaleur, le positif, etc... Cette dualité est aussi associée
à de nombreuses autres oppositions complémentaires.
Ils sont aussi fréquemment chez les taoistes, à l'instar du
drapeau de Corée du Sud, représentés en bleu et rouge,
et en noir & blanc sur le papier ou sur d'autre support ne
donnant la possibilité pas la couleur.
Cosmologie chinoise
Dans la cosmologie chinoise, Yin et Yang sont deux entités
qui suivent le souffle originel qi à l'œuvre dans toutes choses.
Par exemple :
  • le yin (?) est associé à la Lune (?) qui représente la part
  • féminine de la nature ;
  • le Yáng (?) est associé au Soleil (?) qui représente
  • la part masculine de la nature.
Selon le Shuowen jiezi, dictionnaire de la dynastie Han,
le sens de yin est : «sombre, [comme] le sud de l'eau ou le nord
de la montagne» [1] ; celui de yang est «forte brillance» [2].
Certains ont proposé que les termes yin et yang viendraient
des mots sanskrits linga et yoni. Néanmoins, ils apparaissent
avant l'introduction du bouddhisme (véhicule de la culture indienne)
en Chine. On les trouve en effet au chapitre 42 du Dao De Jing :
«Le Dao donne naissance à l'un, l'un au deux, le deux au trois,
le trois aux dix-mille choses et êtres, les dix-mille choses et êtres
supportent l'yang et embrassent l'yin» [3].
Le symbole yin-yang, nommé en Chine «poissons yin et yang» [4],
forme la plus commune du tàijítú destaoïstes et des néo-confucianistes, représente le Tao résultant de la dynamique de ces deux principes,
l'unité au-delà du dualisme.
 
Caractérisation
Les points de couleurs opposées, nommés biaoli
dans la médecine chinoise, rappellent que ces deux
concepts sont liés, se succèdent mutuellement et que
l'un existe grâce à l'autre.
À partir de l'approche analytique, qui consiste à considérer
scindément le Yin, puis le Yáng, le biaoli suffit à caractériser
la pensée confucianiste, et son avantage spécifique - l'amitié –
comparé au dualisme auquel on réduit trop fréquemment
la culture occidentale, et ses approches chrétienne ou cartésienne
– autre dualisme, source de double contrainte.
L'amitié (entre des points de vues ou entre des milieux physiques)
est le principe autorise des entités (morales ou physiques) opposées de communiquer entre elles.
Symboles présents dans la table unicode :
  • Tàijítú :? (position : U+262F)  ;
  • Y?n : ? et ? (respectivement code U+9670 et U+9634)  ;
  • Yáng : ? et ? (respectivement code U+967D et U+9633)  ;
  • Qì : ? et ? (respectivement code U+6C23 et U+6C14)  ;
Relations entre l'yin et l'yang
Pourrait être décrit en termes d'yin et yang, tout ce qui se trouvent :
  • en relation d'opposition, tout en sachant que, comme
  • le montre le taijitu, chacun des deux porte en lui
  • le germe de l'autre ;
  • en relation d'interdépendance, l'un ne se concevant
  • pas sans l'autre ; l'excès ou la déficience d'un des deux
  • entraîne des conséquences sur l'autre et un déséquilibre
  • de la totalité ;
  • en relation d'engendrement et de mutation de l'un en l'autre,
  • comme par exemple quand le jour fait place à la nuit ;
Le yin et l'yang peuvent chacun se subdiviser
en sous-éléments yin et yang ; ainsi, si on ne distingue
que deux catégories dans le concept de température,
le froid est yin et la chaleur yang, mais il est envisageable
de subdiviser la notion de chaleur en deux selon un quelconque critère
(tolérance par exemple), et de distinguer une chaleur yin et
une chaleur yang...
 
Quelques correspondances yin-yang
Il ne s'agit pas de correspondances absolues, dans
la mesure où elles ne sont attribuées qu'à l'intérieur
d'une amitié d'opposés.
Par conséquent, on ne peut pas vraiment dire que quelque
chose est Yin, qu'autre chose est Yang. Il serait plus exact
de dire que quelque chose est plus Yin comparé à autre chose
qui est plus Yang. A titre d'exemple, le mouvement de montée
est Yang comparé au mouvement de descente qui est Yin. Dans
toute chose il y a du Yin et du Yang, comme l'illustre le fameux
symbole du Tai Ji, car c'est l'interaction de ces deux forces qui
créent le mouvement, le Qi, l'énergie. Et comme le disent certains
physiciens quantiques : matière et énergie sont en fait une seule
et même chose.
Interprétations occidentales









 
  • «[…] La philosophie chinoise (du moins dans toute
  • la partie connue de son histoire (151) est dominée par
  • les notions de Yin et de Yáng. L'ensemble des interprètes
  • le reconnaissent. Tous aussi considèrent ces emblèmes avec
  • la nuance de respect qui s'attache aux termes philosophiques
  • et qui impose de voir en eux l'expression d'une pensée savante.
  • Enclins à interpréter le Yin et le Yang en leur prêtant la valeur
  • stricte qui semble convenir aux créations doctrinales,
  • ils s'empressent de qualifier ces symboles chinois en
  • empruntant des termes au langage défini des philosophes
  • d'Occident. Aussi déclarent-ils tout uniment tantôt
  • que le Yin et le Yang sont des forces, tantôt que ce sont
  • des substances. Ceux qui les traitent de forces
  • — telle est , généralement, l'opinion des critiques
  • chinois contemporains – y trouvent l'avantage de
  • rapprocher ces antiques emblèmes des symboles dont
  • use la physique moderne (152). Les autres
  • — ce sont des Occidentaux — entendent réagir contre
  • cette interprétation anachronique (153). Ils affirment
  • par conséquent (tout à l'opposé) que le Yin et le Yang
  • sont des substances, – sans songer à se demander si,
  • dans la philosophie de la Chine ancienne, s'offre la moindre
  • apparence d'une distinction entre substances et forces.
  • Tirant argument de leur définition, ils prêtent à la pensée
  • chinoise une tendance vers un dualisme substantialiste
  • et se préparent à découvrir dans le Tao la conception
  • d'une réalité suprême analogue à un principe divin
  • (154) [... ]». Marcel Granet, La pensée chinoise, 1934,
  • réédition, p.  101, Albin Michel, 569 pages, Paris, 1968.
  • «[…] Le Yi-King ou Livre des transformations de l'archaïque
  • magie chinoise apporte l'image la plus exemplaire de l'identité du Génésique et du Génétique. La boucle circulaire est un cercle
  • cosmogonique symboliquement tourbillonnaire par le S intérieur
  • qui à la fois sépare et unit le Yin et le Yang. La figure se forme
  • non à partir du centre mais la périphérie et naît de la rencontre de mouvements de directions opposés. Le Yin et l'yang sont intimement épousés l'un dans l'autre, mais différents, ils sont à la fois complémentaires, concurrents, antagonistes. La figure essentielle
  • du Yi-King est par conséquent une figure d'ordre, d'harmonie,
  • mais portant en elle l'idée tourbillonnaire et le principe
  • d'antagonisme. C'est une figure de complexité». Edgar Morin,
  • La Méthode 1. La Nature de la Nature, p.  228, Seuil, Paris, 1977.
Symbole (représentation des représentations) philosophique du
«contraste harmonisé», il est devenu un thème populaire et facile
à déraper en «ésotérisme» à bon marché.
Ce «contraste harmonisé» du Yin-Yang est celui du chaud-froid,
haut-bas, lumière-ombre, blanc-noir, femelle-mâle, des complémentarités antagonistes enchevêtrées avec les antagonismes complémentaires
entrelacés. En optique physique, c'est le jeu de l'onde et du corpuscule
en alternance et altercation réunies par la constante de Louis de Broglie.
En chimie, c'est l'acidité et l'alcalinité réunies, scindées et contrastées
au pH 7. En philosophie, c'est le verbe Aufheben de Hegel qui veut dire,
à la fois, «apparaître», «disparaître» et «conserver» (dans la composante alémanique souabe), verbe utilisé par Freud pour décrire l'inconscient.
Ce «contraste harmonisé» est rapidement détourné en opposition dans
le «tiers exclu» de corps-esprit, nature-culture. Avec les valeurs
confucéennes, il est le fondement de l'idéologie d'une harmonie
industrielle au Japon moderne avec le miracle économique japonais
des années 1950-1960 dans l'économie politique asiatique de la
complémentarité antagoniste enchâssée dans l'antagonisme
complémentaire du Capital-Travail, Patronat-Syndicat.
  • «[…] Le sentiment de l'ordre harmonieux que les joutes
  • _126 procuraient à la totalité des êtres a conféré à la classification
  • bipartite un tel prestige religieux que nulle autre n'a pu la surpasser
  • en autorité. Les Chinois ne se sont point condamnés à ne trouver
  • de l'ordre que à l'endroit où régnait la bipartition ; mais le principe
  • de leurs divers classements n'a pas varié. Tous impliquent l'analyse
  • d'un total senti comme plus ou moins complexe et , toujours,
  • cette analyse procède d'une image : celle-ci, tout ensemble
  • rythmique et géométrique, fait apparaître la répartition, dans
  • l'Espace et le Temps, des éléments entre lesquels le total se trouve décomposé, si quoiqu'un emblème numérique suit à signaler le mode
  • de groupement de ces éléments et , par suite, à déceler la nature intime
  • du total. D'où l'importance des notions liées de Nombre et d'Élément», Marcel Granet, pp.  125-126, 1968.
Interactions et entités
Marcel Granet a déjà remarqué l'interprétation occidentale tantôt que le Yin et le Yang soient des forces, tantôt que ce sont des substances. Au départ de la pensée chinoise, c'est une configuration d'interactions polysystémiques de différents Ordres d'une Totalité, particulièrement éloignée d'une analyse ou découpage en éléments de plus en plus tenus, simples et disjoints.
  • «[…] La différence entre le monde newtonien et celui de la communication tient, simplement, au fait que le premier attribue une réalité aux objets et parvient à une certaine simplicité théorique en excluant le contexte du contexte, par conséquent en fait, toute métarelation et , a fortiori, tout recul à l'infini dans la chaîne de telles relations.» (Gregory Bateson, p.  72, Vers une écologie de l'esprit. 2, Seuil, Paris, 1980).
L'approche écosystémique est la retrouvaille avec l'antique pensée
chinoise de l'oscillation cybernétique «figure-fond» d'une Gestalt ou
Totalité du Yin-Yang, du «système et environnement» où un dispositif,
vu «d'en bas» de ses composantes, est une composante vue «d'en haut»
de son environnement qui est un métasystème ou dispositif de dispositifs.
  • «[…] Les idées jointes d'Ordre, de Total, d'Efficace dominent
  • la pensée des Chinois. Ils ne se sont pas souciés de distinguer
  • des règnes dans la Nature. Toute réalité est en soi totale.
  • Tout dans l'Univers est comme l'Univers. La matière et l'esprit n'apparaissent point comme deux mondes qui s'opposent.
  • On ne donne pas à l'Homme une place à part en lui attribuant
  • une âme qui serait d'une autre essence que le corps.
  • Les hommes ne l'emportent en noblesse sur les autres êtres
  • que étant donné que, possédant un rang dans la société,
  • ils sont dignes de participer au maintien de l'ordre social,
  • fondement et modèle de l'ordre universel. Seuls se distinguent
  • de la foule des êtres le Chef, le Sage, l'Honnête homme.
  • Ces idées s'accordent avec une représentation du Monde,
  • caractérisée non par l'anthropocentrisme, mais par la prédominance
  • de la notion d'autorité sociale. L'aménagement de l'Univers est l'effet
  • d'une Vertu princière que les arts et les sciences doivent s'employer
  • à équiper. Une ordonnance protocolaire vaut pour la pensée comme
  • pour la vie ; le règne de l'Étiquette est universel. Tout lui est soumis
  • dans l'ordre physique et dans l'ordre moral, qu'on se refuse
  • de distinguer en les opposant comme un ordre déterminé et un ordre
  • de liberté. Les Chinois ne conçoivent pas l'idée de Loi. Aux choses
  • comme aux hommes, ils ne proposent que des Modèles.»,
  • Marcel Granet, p.  281, 1968.
Si tout l'univers est bleu, la couleur bleue ne serait pas concevable,
comme le «noir» (absence de toute couleur) ne l'est que comparé au
«blanc» (présence de l'ensemble des couleurs), le sombre comparé
au clair, la nuit comparé au jour, la lune comparé au soleil, l'hiver comparé
à l'été, le Nord comparé au Sud, la gauche comparé à la droite,
la Terre comparé au Ciel et la femme comparé à l'homme.
Il s'agit des exemples de contraste harmonisé, d'interactions des
uns comparé aux autres, comme l'oscillation figure-fond
de cette gravure (Jour & Nuit) d'Escher où c'est le contraste
qui fait la différence de l'un comparé à l'autre dans les interactions
qui sont des actions réciproques modifiant la nature ou
le comportement des actants.


Divisibilité illimitée
Il existe un autre aspect de l'inter-relation Yin et Yang : la divisibilité
illimitée. Comme les sages Taoistes l'ont exprimé dans leur symbole
du Tai Ji par le point blanc (rouge à l'origine) et noir au sein de la couleur complémentaire, il y a toujours du Yin au sein du Yang, et vice-versa.
Par ce fait, dans toute chose ou toute situation, il serait envisageable
de retrouver à la fois le Yin et le Yang. Prenons par exemple un pendule
qu'on considérera sous les aspects de l'énergie cinétique (Yang) versus
l'énergie potentielle (Yin). L'instant où le pendule est en haut, prêt à
redescendre,
serait le moment Yin du mouvement du pendule. Toute l'énergie est alors potentielle, prête à être relâchée. Au moment où le pendule redescend,
cette énergie potentielle se transforme en énergie cinétique. Il y a alors transmutabilité, croissance du yang au sein du Yin. À l'inverse, quand
ce pendule remonte, cette énergie cinétique se transforme à nouveau
en énergie potentielle, au fur et à mesure de son ascension.
L'énergie potentielle, Yin, n'existe tandis que parce qu'une phase
d'énergie cinétique existait. Cette énergie cinétique n'a été envisageable
que parce de l'énergie potentielle a été accumulée. Cet exemple illustre
qu'en toute chose Yang, il y a du Yin, et vice-versa. Ces mêmes phases
du mouvement du pendule pourraient être regardées sous un autre angle,
ce qui changerait tout. On pourrait par exemple considérer le mouvement
(yang) versus l'immobilité (Yin), ou encore le point le plus haut qu'atteint
ce pendule (Yang) versus le point le plus bas (Yin). La réflexion serait alors
toute autre.
 




 
 
 



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